Du samedi 14 octobre au samedi 21 octobre, Maarten et Edwin, membres de l'équipe de Solution Boilies, sont partis dans le centre de la France pour visiter le magnifique étang des Chateliers. Découvrez l'aventure, le stock, les prises, les techniques et plus encore.

D ate du voyage : du 14 octobre au 21 octobre 2023.Pêcheurs : 2, Maarten Snoek & Edwin Simonides
Emplacement pêché : Emplacement numéro 5.
A réserver via : FishermanHolidays
Appât utilisé : CC Solution Boilies
Matériel utilisé : à peu près n'importe quoi.

L'arrivée

Après un voyage de plus de 13 heures, nous sommes arrivés au village d'Exireuil, situé à un peu moins de 10 minutes du lac. Nous nous sommes d'abord rendus tranquillement au supermarché, et nous avons acheté l'incontournable kronenbourg pour la session. Après un rapide contact avec le propriétaire, nous avons été invités à prendre une tasse de café sur la propriété. À l'arrivée, nous avons pu garer la voiture à côté d'une unité soignée. Dans cette unité, vous trouverez deux douches, des toilettes, un réfrigérateur et une sorte de "salle de séjour". Ce salon est en fait le point de départ de la session. C'est là que nous avons pris une tasse de café avec la propriétaire Delphine et le propriétaire JP et que nous avons discuté des prises de la période écoulée. L'hospitalité de ces deux personnes est une véritable bénédiction pour l'eau. J'ai navigué sur de nombreux plans d'eau, mais ces charmants Français, qui parlent d'ailleurs couramment l'anglais, sont la cerise sur le gâteau. Ils sont prêts à vous aider en cas de besoin et font en sorte que tous ceux qui pêchent sur l'eau à ce moment-là se sentent comme chez eux.

Vers midi, nous avons fini de bavarder et avons commencé à décharger la voiture pour l'emmener dans les bateaux. La nage 5, en fait, est une nage à laquelle on ne peut accéder que par bateau. JP et Delphine nous ont aidés à tout mettre dans les bateaux, et c'est parti. Dans l'eau, il y a quelques poteaux au départ entre lesquels il faut passer et que l'on ne reconnaît que lorsqu'on est soi-même sur l'eau. C'est nécessaire pour éviter que le moteur électrique ne se coince dans les rochers.

En naviguant avec deux bateaux en remorque et en étant nous-mêmes assis dans un dériveur léger ProLine 240AD, nous voyons les poissons sortir de l'eau à droite et à gauche autour de nous. Voilà qui inspire confiance ! Il semble y avoir beaucoup de poissons dans la zone.

Nous déballons le matériel et nous installons rapidement le camp. Sur les eaux payantes, il faut presque toujours adopter une approche différente de celle des eaux libres. Ici, les poissons sont harcelés par les pêcheurs de carpes tous les jours, toutes les semaines. Nous devons donc construire lentement, à la fois le spot et les zones. Après plusieurs heures d'observation, nous constatons une nette majorité dans l'un des bras, vers la nage 4 (voir le poisson sur la photo ci-dessous).

Nous réfléchissons à un plan et décidons de pêcher l'un des hotspots, ce hotspot est une grosse pierre juste sous l'eau (en haut de la ligne bleue sur la photo). En pêchant cette pierre, nous pêchons à la fois un hotspot, mais nous fermons également une partie de l'eau à l'aide des lignes. En effet, sur un plan d'eau très pêché, on voit souvent l'effet de la pression exercée par les lignes. Nous pêchons les cannes restantes à une distance maximale de 30 mètres du rivage, et le plan consiste à les placer un peu plus loin chaque jour. Les premiers jours sont calmes et nous ne voyons pratiquement aucun poisson sauter. Pourtant, le lundi en début de journée, nous touchons au but ! Un premier poisson, sorti de son propre côté. Le Kamakura Wide Gape Barbless a manifestement eu assez de prise pendant le forage solide.

Le Red Kriller avec un pop-up blanc dans une présentation en demi bonhomme de neige pour laisser l'hameçon joliment sur le fond mou.

Le plan

Chaque matin, nous nous levons juste avant le lever du soleil, nous prenons une tasse de café et nous observons l'eau à l'infini. Même à une plus grande distance, grâce aux jumelles, nous voyons tout très bien. L'un des endroits où nous voyons des bulles d'appât remonter à la surface presque tous les matins. Edwin y navigue avec précaution avec son bateau de ravitaillement pour enregistrer l'emplacement dans le GPS. Nous alimentons régulièrement ce spot. En tant que compagnons de pêche, nous pêchons en fait au run-around-run standard, nous faisons tout ensemble pendant la session, y compris attraper le poisson. Au début, nous avons placé la canne 4 de Martin sur cette nage. Sur un plateau juste à côté, nous posons la canne 3 d'Edwin, l'une armée d'un Honey Citrus 16mm + fake corn, l'autre d'un Red Kriller 20mm + white kriller pop-up. Cela semble fonctionner, car nous attrapons immédiatement 2 poissons sur les nouveaux spots le jour suivant. L'un tôt le matin, l'autre tard le soir.

Mercredi, la soirée tombe. 3 poissons au total jusqu'à présent, nous avons toujours fait attention à l'alimentation. La pression atmosphérique baisse, il nous faut quelque chose. Au feu de camp, nous discutons des options. Nous parlons brièvement de la canne qui coupe la moitié de l'eau. Aurons-nous tort après tout, le poisson est-il de l'autre côté de la ligne ? .... La canne près du rocher, la canne 5, n'a pratiquement rien fait jusqu'à présent. Les choses doivent changer. Nous ne pouvons pas ne rien faire. Nous modifions légèrement notre plan, mais nous conservons les points de départ. Nous plaçons les cannes aux endroits ci-dessous, pour les raisons suivantes :

6 : C'est l'endroit où le poisson a chuté, les appâts bouillonnent régulièrement le matin, le fond est mou avec du sable, c'est donc un endroit unique.
5 : Entre les deux repères nous trouvons un plateau avec quelques vers de vase, ici une canne monte.
4 : Ce spot est à près de 200cm de profondeur, fond très mou - mais Maarten et Edwin voient régulièrement des poissons sauter dans les parages.
3 : C'est la nage de 1,70cm de profondeur où nous avons vu des poissons appâter plusieurs matins. Sur le profondimètre, on voit aussi de l'herbe autour.
2. Ceci est près d'un rocher en face, Edwin a trouvé un beau plateau ici.
1. Voici quelques rochers et un fond sablonneux.

Tout est en place Mercredi soir, nous sommes assis près du feu de camp, nous venons de mettre en place une bonne alimentation à travers les cuttings, environ 15 kilos de particules et de bouillettes avec des miettes, et ce alors que les prises n'ont pas été très tonitruantes pour l'instant. Nous nous demandons si c'est le mouvement ou si nous l'avons nourri jusqu'à la mort maintenant.... Nous regardons la météo, la pression atmosphérique. Les poissons doivent manger, il n'y a pas d'autre solution. Pleins de confiance, nous entrons dans la tente et attendons la première prise.

Jeudi matin, c'est toujours sti...... beeeeeeeeeeeeeep, la canne au milieu des marqueurs se détache (canne 5). Edwin est occupé avec le drill, j'attrape moi-même l'épuisette pour lui. Au moment où je pose l'épuisette, beeeeeeep, la deuxième alarme de morsure se déclenche. Canne 3, sur notre hotspot. Je pose l'épuisette près d'Edwin, j'attrape la deuxième épuisette et je l'installe pour moi. J'attrape la canne à pêche et, oui ! J'accroche. Le plan a-t-il fonctionné ? Trop tôt pour le dire, mais c'est un bon début !

Deux poissons qui ont l'air complètement différents, mais qui pèsent exactement le même poids. Ils pèsent tous les deux 14,8 kg ;

La journée se passe tranquillement, nous décidons de nourrir à nouveau les boutures, et pour la première fois, nous utilisons nos SolutionBoilies booster tabs. Un produit unique qui permet de diffuser plus rapidement la saveur, l'arôme et la couleur en peu de temps.

Début du chaos

Le soir approche à nouveau, et cette fois-ci vers 17 heures, nous avons une nouvelle série complète. Le poisson numéro 6, celui d'Edwin, et une autre belle écaille ! C'est le premier poisson que nous réussissons à attraper avec une noix tigrée. Nous réalimentons immédiatement les spots à l'aide du casting tube.

Nous remettons le poisson à sa place et passons rapidement au repas du soir. Un sandwich Shoarma, voilà ce que nous faisons ! Nous venons à peine de terminer notre repas qu'une autre canne à pêche, la canne 3, s'actionne, et cette fois-ci, un gros miroir pour Maarten.

Les poissons sont de plus en plus gros et arrivent de plus en plus vite ! Cela faisait 4,5 jours que nous n'avions que 3 poissons, et en seulement 12 heures, nous en avons eu 7 ! Cela va dans la bonne direction, le plan semble fonctionner après tout. Nous remettons le miroir en place et voilà qu'une autre canne à pêche s'envole ! Tige 5, on dirait que toutes les tiges commencent à tourner lentement. Le résultat est un miroir large pour Edwin. Nous remettons ce poisson à sa place et la canne retourne à son emplacement.

Jeudi soir, vers 11 heures et demie, nous décidons de nous allonger un peu. Nous sommes encore tous les deux sur nos téléphones, je suis occupé avec un post sur Insta, au milieu du message une autre alarme de morsure se déclenche. Le fait de regarder le matin a également fonctionné, car nous continuons à recevoir des morsures régulières à cet endroit.

Pas fatigués, mais raides d'adrénaline. Nous remettons le poisson en place, il se remet à nager et BEEP, déjà une autre touche ! La canne 2 donne un coup de sifflet et donne le poisson suivant, le poisson numéro 10 !

Une balance brutale et encore un autre poisson de plus de 15kg de la session. Les choses deviennent folles ! Nous remettons la canne en place, il est maintenant 14h30. Nous rentrons dans la tente et portons un toast à la nuit avec une kronenbourg. Nous buvons la première gorgée, et oui. En voilà une autre ! La canne 6 devait être une carpe fantôme spéciale. Après un long exercice d'au moins 30 minutes, nous avons le poisson sur le rivage. Quel poisson spécial ! C'est génial de l'avoir attrapé. Toujours avec la même présentation, et bien accroché à la lèvre inférieure.

C'était déjà une nuit chaotique, mais elle n'était pas encore terminée ! Nous avons réussi à attraper 2 autres carpes jusqu'à l'aube. Toutes deux sur la canne 6 et la canne 1.

Quelle nuit.... Nous n'avons pas pu fermer l'œil, nous avons passé toute la nuit à pêcher à vitesse maximale. Nous n'avons pas arrêté. Mais il n'y aurait pas d'arrêt non plus maintenant, nous devions continuer. Dormir, c'est ce que nous ferons à la maison. Nous savions avec certitude que les poissons étaient sur la combinaison Red Kriller & Honey Citrus, parce qu'ils continuaient à venir de l'endroit où ils se nourrissaient, et qu'ils pouvaient également être trouvés dans le tapis. Nous en étions donc à 3 poissons, et à peine 24 heures plus tard, nous en sommes à 13. Et tout cela du soir au matin. Nous sommes maintenant vendredi et nous nous en tenons à notre plan. Nous essayons de dormir un peu pendant la journée, mais nos bruyants amis " rats-castors " n'arrêtent pas de se disputer. Cela nous a empêchés de dormir, puis de prendre une photo de ces bestioles spéciales ;

Le soir est arrivé, nous étions tous les deux encore un peu languissants, mais aussi curieux de savoir ce que la nuit allait nous réserver. La nuit a été calme pendant un certain temps.... Vers 11 heures du soir, nous nous sommes endormis, mais le sommeil n'a pas duré longtemps. Maarten se réveille, mais... Où est Edwin ? J'appelle : "Tu as du poisson ? Oui, il est presque là lui aussi. Je me précipite hors de la tente pour l'aider. Ivre de sommeil, nous parvenons habilement à mettre le poisson dans l'épuisette, et oui. Encore un beau poisson de la canne 3.

Cela n'a pas pris longtemps et le poisson suivant a suivi pour Maarten, canne 4.

Quelques instants plus tard, nous sommes à nouveau à deux doigts du but, mais le poisson reste à distance. Je sens que c'est un bon poisson", dit Edwin. Il prend ligne après ligne, bien que nous pêchions avec du top lead. Nous n'avons pas la tâche facile, mais après un exercice d'environ 45 minutes, nous parvenons à mettre un seau dans l'épuisette.

Le plus gros poisson jusqu'à présent, un brutal 24KG à l'échelle exacte.

Ce poisson serait déjà la cerise sur le gâteau, portant le nombre total de poissons à 16. Fini, mais loin d'être fini ! Nous sommes maintenant samedi, le jour où nous devons partir, de préférence avant 11h00..... Dans les dernières heures, nous décidons de ne pas dormir et de miser au maximum sur le poisson. Rapidement sur les morsures, et rapide sur la canne à pêche. Cela paye à nouveau, car dans les 5 dernières heures, nous réussissons à attraper 5 carpes de plus, ce qui porte le total à 21 carpes !

Des poissons, encore des poissons, toujours des poissons, toujours des poissons, toujours des poissons. Il est 9 heures et nous n'avons pas encore commencé à ramasser ! Nous commençons à ramasser tout de suite, quelle transition. Le sentiment que la dernière canne à pêche est de nouveau sortie, ramassant tout le matériel alors qu'ensemble nous avons dormi environ 2 heures au cours des dernières 48 heures..... Dévastés, mais déterminés, nous nous rendons chez JP et Delphine qui nous aident une fois de plus à décharger le bateau. Nous prenons rapidement une douche, buvons une autre tasse de café et discutons avec JP et Delphine. Quelle session, quelle journée.

Avec un minimum de sommeil, il est temps de rouler 1100KM pour retourner au nord des Pays-Bas, ce qui est un peu moins amusant. La distance. Si ce n'était pas si loin, nous aurions donné à l'eau une note encore plus élevée. Mais quoi qu'il en soit, nous reviendrons certainement ici à l'avenir !

Le verdict sur Etang des Chateliers

Généralités : Nous avons dû y réfléchir un moment, mais l'eau obtient sans aucun doute un grand 9. En partie à cause de JP et Delphine qui sont extrêmement accueillants. Le plan d'eau lui-même offre suffisamment d'eau pour pêcher, les nages sont bien réparties (les nages 1/2 et 10 sont un peu plus proches l'une de l'autre, mais là aussi nous n'avons pas eu de problèmes avec les pêcheurs). La nature est très propre, les formations rocheuses en font également une eau spéciale à voir.

Difficulté : Il est toujours très difficile de se prononcer sur la base d'une seule session, mais en regardant les prises de chacun, et les rapports que nous entendons - cela pourrait être très bon ici, ou rien du tout. Si 5 est difficile, et 1 est très facile, nous donnerions à ce plan d'eau une note de 3 en termes de difficulté.

Les poissons : Il y a un stock exceptionnel de gros poissons sur ce plan d'eau. Nous avons pris un total de 6 poissons de moins de 15KG, les autres étaient tous au-dessus.

Conseils pour l'Etang des Chateliers

1. Regardez, regardez, regardez ! Si vous voyez des bulles d'appâts, souvenez-vous et utilisez ces spots.
2. Pêchez en fonction de la saison. Nous étions en octobre, la température baissait. Les poissons veulent manger ! Nous avons donc utilisé une combinaison de Honey Citrus (doux, aigre et crémeux) et de Red Kriller (poissonneux et huileux), une combinaison parfaite pour la transition chaud/froid et vice versa.